Michelle ROSSETTI, pouvez-vous vous présenter auprès de nos lecteurs ?
Je suis Michelle ROSSETTI, titulaire d'un diplôme en comptabilité. Après avoir travaillé pendant quatre ans dans un cabinet d'expertise comptable, j'ai ensuite occupé un poste dans le secteur maritime pour un transporteur de conteneurs et affréteur. Par la suite, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat.
J'avais connaissance du métier de la bijouterie grâce à mon travail de comptabilité parallèle pour des bijoutiers, dont l'un m'avait proposé une association, que j'ai déclinée. Après avoir suivi une courte formation, j'ai ouvert mon propre atelier de fabrication de bijoux en Or 18 carats à Marseille, nommé « Ambior ». Il s'agissait uniquement d'un atelier, sans boutique physique. J'ai développé un concept novateur à l'époque, travaillant exclusivement avec des comités d'entreprise. Je me déplaçais avec une petite valise de bijoux pour rencontrer ces comités et proposais également des services de réparation et fabrication pour mes clients ainsi que pour d'autres bijoutiers.
Au fil du temps, j'ai réussi à intégrer un milieu très fermé et j'ai constitué une équipe comprenant un fabricant de bijoux et un employé administratif. J'ai également ouvert deux points de vente à Marseille, mais les difficultés liées à la gestion du personnel m'ont incitée à abandonner ces boutiques pour revenir à mon activité initiale, travaillant seule avec ma valise auprès des comités d'entreprise.
Après avoir rompu avec mon associé, j'ai fondé une nouvelle société, « Italpro », associée avec une personne travaillant sur l'Italie et proposant des collections italiennes aux bijoutiers. Malheureusement, la collection entière a été volée à mon associé, ce qui m'a conduite à poursuivre seule.
À cette période, les prix de l'or ont fortement augmenté, incitant les gens à faire fondre leur propre or, ce qui a affecté les ventes de bijoux. Malgré cela, j'ai maintenu mon activité avec un fabricant de bijoux, mais les ventes ont continué à baisser. Néanmoins, j'ai refusé de déposer le bilan si près de ma retraite. J'ai donc adapté mon activité en proposant des petits cadeaux pour les fêtes, principalement auprès des clubs de l'association « ES13 » et les comités d'entreprise., jusqu'à ma retraite. Puis j’ai opté pour une retraite progressive.
Pourquoi avez-vous décidé de soutenir Initiative Alpes Provence en devenant partenaire ?
J'ai été assurée à la Macif et, grâce à une connaissance, on m'a proposé de devenir élue. Convaincue, j'ai accepté et suis devenue déléguée de proximité à Marseille en 2011.
La Macif a été créée en 1960 suite à un mouvement de commerçants, d'industriels et d'artisans, lorsque l'assurance responsabilité civile automobile est devenue obligatoire en 1958. C'est une société d'assurance mutualiste, ce qui signifie qu'elle n'a pas d'actionnaires et que ses bénéfices sont réinvestis dans l'entreprise. Elle se distingue par son engagement citoyen en faveur de ses sociétaires. Avec 5,6 millions de sociétaires, la Macif occupe le 5e rang national. En 2024, la Macif conserve la tête du classement et est considérée comme une marque préférée des Français. Jean-Louis Grosse-Delasalleoccupe le siège de Président.
Les délégués sont élus par les sociétaires tous les 4 ans, et les prochaines élections auront lieu cette année. La Macif, engagée pour son territoire, compte des délégués de proximité, des délégués nationaux et des coordinateurs, tous élus par les sociétaires. Elle se divise en 7 sensibilités : l'ADESS (Association des délégués de l'Économie Sociale et Solidaire), l’ADPI (Association nationale des délégués des Professionnels Indépendants), ainsi que les 5 sensibilités syndicales représentées par la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC et la CFTC.
La Macif a créé « La Communauté », un espace de conseils et d'échanges pour les Pros ! Entrepreneurs débutants ou confirmés, ils y trouvèrent des informations pratiques pour les accompagner dans leur parcours entrepreneurial.
Représentant la sensibilité de l’ADPI (Association des Professionnels Indépendants), et ne connaissant pas grand monde dans les Hautes-Alpes, j'ai entrepris de contacter de nombreuses structures, explorant diverses possibilités. Un jour, j'ai eu la chance de rencontrer Initiative Alpes Provence grâce à Sylvaine TABOURET. Nous avons rapidement constaté que nos objectifs étaient parfaitement alignés. Cette convergence nous a incités à officialiser notre collaboration en devenant partenaires.
Quelle est votre implication au sein d’Initiative Alpes Provence ?
Nous apportons un soutien financier à des actions menées par IAP, mais notre engagement ne s'arrête pas là. En tant que représentante de la Macif lors des comités d'agrément de l'association, j'apprécie grandement ces réunions. De plus, je participe activement aux « rendez-vous d'experts », où j'ai l'occasion d'interagir avec les porteurs de projets au stade initial de leur entreprise. Grâce à mon expérience en tant qu'ancienne chef d'entreprise, je leur prodigue des conseils précieux pour les aider dans leur parcours entrepreneurial.
Nous avons également soutenus la « Semaine de l’Entrepreneuriat 2023 » en finançant le prix de 1000€ du concours de pitch.
En 2024, nous avons lancé la nouvelle année en finançant un speed business meeting qui a permis à 30 chefs d’entreprise de se rencontrer et d’élargir leur réseau pro.
Le mot de la fin ?
Les inscriptions pour les élections des délégués de proximité se terminent les 31 mars 2024! Je compte sur vous, chers lecteurs, pour vous engager pour votre territoire !